Le brusque silence est plus bruyant qu'un coup de cymbales. Alors qu'il est en train d'interpréter la Sonate pour piano no 29 de Beethoven, Marek Olsberg, pianiste de renommée mondiale, s'interrompt, ferme le piano, se lève et quitte l'estrade sur ces mots : « C'est tout. » Ce geste inouï ne va pas seulement ouvrir des perspectives inattendues dans la carrière bien rodée d'Olsberg, il va aussi bouleverser la vie des autres personnages venus assister au concert.