Critique

 

Stupor mundi (NEJIB)

note: 3Contre l’engourdissement du monde, stupor mundi.Anonyme - 25 juin 2016

Cette aventure médiévale, aux accents de « Nom de la rose », interroge dans un contexte de tensions culturelles alimentées par les obscurantismes religieux.
De nombreux thèmes sont traités à travers les aventures d’Hannibal Qassim El Battouti, descendant imaginaire du père bien réel de l’optique, Alhazen : les origines des sciences dures et des sciences humaines, l’obstination jusqu’au sacrifice de l’éthique des chercheurs, les fondamentalismes religieux de Bagdad à l’Italie…
La force de cette histoire tient pour beaucoup dans la réussite des personnages, variés et bien construits, ils prennent de l’épaisseur au fur et à mesure du récit.
Un peu de difficulté avec le graphisme au démarrage de la lecture, bien vite oubliée tant la narration vous emporte.