- Catégorie
- PremierChapitre
C’est tout d’abord un coup de cœur pour les Mutins de Pangée, coopérative cinématographique proposant souvent un catalogue reflétant un certain regard alternatif sur notre société - parmi les plus connus, «Tous au Larzac», «I am not your negro» ou [...]
Brèves de comptoir nocturnes. Entre émotion, humour et chroniques sociales, une lecture entrainante.
Un plat, une histoire. Simple, souvent touchant, dépaysant bien entendu aussi. Verrait-on les mêmes scènes dans une gargote parisienne ? Certaines, mais pas toutes !
La cantine de minuit [...]
Une adaptation/hommage au dernier roman de Zweig. Des aquarelles superbes, mêlant des personnages expressionnistes rappelant Egon Schiele, artiste également autrichien et contemporain de Zweig, à une mise en espace à la M.C Escher. Des planches de toute beauté. Une [...]
Les romans ont toujours pris le pouls de la société, aujourd’hui, rien d’étonnant à ce que certains auteurs s’emparent de sujets brûlants tels que la difficulté de vivre dans certains quartiers, la tentation du communautarisme, ou encore du djihad. On pense à «Evelyne ou le Djihad» de Mohamed Nedali ou encore aux romans percutants de Julien Suaudeau.
Pressenti pour le Médicis (qu’il n’a pas eu, ce sera sans doute pour une prochaine fois), Mahir Guven nous plonge au cœur d’une fratrie franco-syrienne : Grand frère, chauffeur de VTC et fumeur de ganja, et Petit Frère, l’intellectuel de la famille, infirmier, parti par idéalisme en Syrie pour soigner les civils au sein d’une ONG. Entre eux, le Père, communiste invétéré, une grand-mère adorée mais dévastée par Alzheimer, et le souvenir persistant d’une mère trop tôt emportée par la maladie.
S’ensuit un roman riche en rebondissements (notamment suite au retour de Petit Frère en France), mais c’est aussi un récit de la colère, contre un monde ubérisé qui condamne les êtres à la misère affective et à la paupérisation, colère contre une société qui prône l’égalité mais pas pour tous, colère contre ceux qui embrigadent des enfants vers la mort.
Un roman percutant, juste, sans pathos ni parti pris, porté par une écriture mélangeant «bon français» et langage des cités, pour plus de réalisme.
Accès pro. |
© 2006-2018 - Propulsé par Bokeh
|