Critique

 

Le Manuscrit de Beyrouth (Jabbour DOUAIHY)

note: 3...Anonyme - 10 février 2018

Surprenant, ce roman qui semblait commencer dans le plus grand sérieux, prend des allures cocasses.
Les personnages lisses et presque rigides, s’effritent de petits travers en petites moqueries.
L’auteur parvient à nous faire suivre avec intérêt croissant, un protagoniste qui n’est pourtant même pas attachant.
La grande réussite de ce roman, c’est ce personnage hors du commun : l’imprimerie.
Fabuleuse, elle fait vibrer le récit de son aura romanesque ! On retrouve cette forme de littérature moyen-orientale, la saga familiale à travers l’histoire du pays. Mais ce n’est pas le fond du sujet. Jabbour Douaihy, professeur à l’université de Tripoli, traducteur et écrivain, moucharde le monde de l’édition, s’amuse de l’égo de l’auteur et de ses mythes fondateurs, ironise sur ses amours. Même pas méchant, ce roman n’est pas non plus triste, rare donc !